vendredi 7 novembre 2014

Soutenons les familles de pêcheurs au Bénin !

 

Au Bénin, aidons les familles de pêcheurs à restaurer la mangrove, pour retrouver un environnement durable et fertile !

« Plus on est conscient des enjeux, plus on s’intéresse à notre Terre, et plus on a envie de s’engager pour faire évoluer les choses. Ce projet, porté par la Fondation GoodPlanet, me tient à coeur car il représente bien sa mission : mettre l’écologie et le vivre ensemble au coeur des consciences. » Yann Arthus-Bertrand, président de la Fondation GoodPlanet.

Cliquez ici pour voir la présentation détaillée du projet

lundi 18 juillet 2011

Bonne nouvelle! 2 soirée-rencontres vont être organisées à Caen et Rennes les 14 et 16 septembre 2011,

Hermann Lokossou, notre guide préféré, fera une présentation de l'association Ecobenin et nous aurons des informations sur le tourisme équitable avec des intervenants qualifiés. Des précisions seront données ultérieurement sur ces rencontres mais à noter dés à présent sur vos agendas...Voir les affiches
le dépliant Ecobénin en PDF

lundi 24 janvier 2011

5 janvier 2011 vers 22h arrivée à Cotonou après un vol sans encombre... Une chaleur moite de 28°, la transition avec notre hiver normand est de taille...

Gautier, la clef de voûte  d'Éco-Bénin, très connu et estimé...
... Accueil de notre guide Hermann Lokossou, son beau sourire et sa gentillesse nous ont conquis immédiatement! Retrouvailles avec Gautier à l'hôtel Cotonou Horizon, et un bar succulent comme premier repas au Benin arrosé de notre première bière « la Béninoise » qui sera suivie de tant d'autres (enfin pour les amateurs...)
Hermann notre super guide inoubliable

6 Janvier : Départ pour Dassa, 230km en 6h car notre minibus doit louvoyer entre les trous qu'on a qualifiés de nids d'autruche...

... Etape à Bohicon avec la découverte du vrai goût de l'ananas. Arrivée au CPN des Papillons (connaitre et protéger la nature) au village de Shakaloké, nous découvrons l'igname pilé qui a la consistance de l'aligot. Rando avec Hyacinthe, dans les collines qui surplombent le village où les femmes se font quelques francs CFA en cassant des cailloux... Nous entendons le cri du calao pour la première fois, et découvrons un panorama superbe dans la brume et les vestiges de l'ancien village Au diner la plupart se lance dans la dégustation de l'agouti sorte de rat des champs qui a le goût du lapin. Installation dans les cases pour la nuit.
Gisèle nous accueille au CPN

7 janvier : Avant le départ nous assistons aux soins donnés à base de plantes par les guérisseurs du village à un jeune garçon qui s'est fracturé le fémur 3 semaines avant, Nelly et Jean-Pierre semblent rassurés sur son état...

...Sur la route découverte de l'anacardier qui donnent les noix de cajou, des plantations d'igname, du karité dont on fait le beurre pour nos lèvres fragiles...
Déjeuner à Djougou, ville la plus islamique du Benin, échanges avec un jeune Belge parti depuis 3 mois et en route pour Ouidah pour assister aux fêtes Vaudou. Arrivée à Tanéka Beri, visite avec le guide Allassan de ce village qui marquera nos esprits pour longtemps... Protégés de la modernité, les villageois ont encore un mode de vie ancestral, réglementé par les dignitaires auxquels nous sommes présentés, chacun d'entre eux a la charge d'une mission spécifique qui s'impose à la population, des rois régentent les quartiers, l'ensemble du site représente 18000 habitants quand tout le monde est présent. Le décès récent d'une personne âgée donne lieu à une célébration suivie d'un festin pour lequel on a tué un bœuf exposé au milieu des paillotes.


Un dignitaire à Tanéka Beri
Nous retrouvons la civilisation "dite moderne" à Natitingou, les cases de notre hôtel le Palais Samba sont accueillantes même si le filet d'eau de la douche aura du mal à nous décrasser...Repas au restau-Tata, canard et découverte du tchouk sorte de bière de mil qui a vaguement, un goût de « cidre-pas-fait-pour-les-parisiens »...

8 janvier : Sommes réveillés vers 4h par le fameux vent, l'harmattan qui vient du Sahel et soulève la poussière...

... Visite du musée de Natitingou avec un guide expressif et joyeux, nous y découvrons des maquettes des tatas, des objets usuels, des armes de chasse.
Baignade et pique-nique aux chutes de Kota, site paradisiaque et rafraichissant, les plus téméraires se mettent sous la cascade, ça décrasse! Concours de port de cuvette sur la tête comme les autochtones, Hermann est déclaré vainqueur! Tout au long de la route, Hermann nous régale de bananes, ananas, beignets et graines en tout genre, nous lui posons 10000 questions auxquelles il répond précisément et sans impatience devant nos étonnements parfois intempestifs... Arrivée par la piste au village de Tanongou, chacun est reçu par sa logeuse, Abiba, Céline, Fidèle, Christine... de jolies cases rondes nous sont réservées avec, à côté, toilettes sèches et douche africaine. Nous faisons connaissance des membres de la famille, mari, co-épouses, enfants de chacune... 

Céline, Abiba, Obama ...

Chez Abiba ils sont musulmans excepté le fils Antoine adolescent qui a choisi de devenir catholique sans que ses parents s'y opposent:  belle leçon de tolérance... Repas servi au milieu du village par les restauratrices dont la gracieuse Céline, l'absence de lumière nous gène un peu pour voir le contenu de nos assiettes mais la ténacité de Jean-Pierre nous permettra d'installer une lampe en hauteur... Première nuit dans une case en pisé au cœur de l'Afrique, exactement ce que nous espérions!

9 janvier : Départ matinal pour la Pendjari, conduits par notre joyeux chauffeur Bio qu'on qualifiera d'"œil de lynx"...

... La fine équipe des 12, cornaquée par Hermann et Bio, découvre la faune de la réserve avec enthousiasme, à tour de rôle nous montons sur le toit du camion pour dominer la situation: kobes de fassa et autres antilopes, bubales, troupeau d'hippotragues, lycaon, ourebi, buffles, phacochères, une lionne traverse la piste (mais il se peut que ce soit un lion car l'espèce est sans crinière)

Un éléphant solitaire se montre au loin, dans la mare, accouplement d'hippopotames sous le regard attendri et rêveur des crocodiles, joyeux batifolage des babouins dans les arbres, et toutes sortes d'oiseaux dont l'ombrette, le jabiru du Sénégal au bec rouge, le très coloré rollier vert d'Abyssinie, les cigognes épiscopales... Nous rentrons ravis à l'hôtel du parc, sorte de resort au milieu de la savane, les moins dormeurs entendront rugir le lion...

10 janvier : Lever à l'aube et retour dans le parc, très tôt nous surprenons 4 guépards, à l'enthousiasme de nos accompagnateurs nous comprenons que c'est rare, on ira même narguer un autre guide avec nos photos, très jaloux le mec !!!...

Bio notre chauffeur aux yeux de lynx



... Retour à Tanongou, séance de lavage de notre petit linge dans le marigot sous l'œil narquois des villageoises qui, bonnes joueuses, nous prêtent leurs bassines et nous donnent un coup de main. Départ avec un guide et des plongeurs aux chutes de Tanongou, sur le chemin nous observons dans un arbre, la lutte entre un écureuil et un serpent. 

 L'accès des chutes nécessite l'aide des jeunes du village pour ne pas se rompre les os sur les pierres glissantes. Après la démonstration de sauts, seuls nos hommes s’aventureront dans l'eau fraîche, un peu chochottes ces dames... Retour au village non sans avoir fait quelques emplettes au centre artisanal. Pour marquer notre passage la troupe de danseurs et de musiciens nous donnent un spectacle magnifique, danses de la pêche et de la chasse avec une chorégraphie très élaborée. Tout le village est rassemblé, un vrai moment de grâce pour nous... Diner chez nos hôtesses... Les liens se tissent...


11 janvier : Lever plus tôt pour visiter l'école, en classe de CP 115 élèves pour 70 cahiers...

 Chaque bambin participe au balayage de la cour et y met tout son cœur. Une bonne nouvelle: 6 élèves en terminale dont 3 filles, promis on enverra un ballon pour remplacer celui qui n'a plus de forme... Nous continuons vers Koussoukoingou, arrêt pour photographier les ruches en argile perchées dans les arbres. 




L'aubergiste chez Parfait, nous a préparé des crudités sans risque pour nos estomacs car légèrement blanchies: un bonheur... Repos au belvédère dont le site mériterait une rénovation. Rencontre des religieuses et des enfants au pensionnat de filles qui nous chantent la bienvenue. Nous découvrons enfin les Tatas du peuple bâtisseur, les Bétammaribé, ce sont des petits châteaux-forts en pisé, le rez de chaussée est réservé au bétail et aux personnes âgées incapables de monter à l'échelle. La plate-forme du haut est en terrasse avec des cases servant de chambres et de grenier. La porte est orientée à l'ouest et au fronton toutes sortes de trophées de chasse nous indiquent les capacités cynégétiques du proprio... 
Tata sacrée
Les termites nécessitent le changement des solives tous les 3 ans, Emile armé de sa houe, refait la sienne qui a souffert des inondations de l'automne. Un gros travail qui a failli faire disparaître cet habitat magnifique au profit de cases plus standard mais des ONG comme Eco-Benin ont incité les propriétaires à les restaurer, la venue des touristes les encouragera. Douche rapide et repas de pâte de fonio, fromage peul, beignets de pois chiches et frites d'igname, un vrai régal! Répartition des 2 tatas pour la nuit à la belle étoile, les filles vont chez Patron et les gars chez De Gaulle (il a les mêmes bras...) Bon, on n'a pas eu chaud avec l'harmattan qui nous soufflait dessus mais quel régal d'être sous les étoiles! Quelques problèmes avec les toilettes sèches un peu bancales chez les filles, certaine, dont je tairai le nom, a même mouillé son pyjama...

Cloisonnement des greniers à grain
 

12 janvier : Petit dej.de bouillie de fonio et de mil servi par la belle Colette. Rando avec Florent qui nous explique les scarifications faites sur le visage entre 2 et 3 ans et qui marquent leur appartenance familiale...

 
... Descente vers la rivière jusqu'aux grottes qui servirent de refuge à la population pour échapper au travail forcé lors de la construction des routes. Rencontres avec les habitants plus éloignés du bourg, un peu craintifs au départ mais vite conquis par nos appareils où ils peuvent se voir après la photo. Observation du kapokier, arbre à kapok et des baobabs à la silhouette si caractéristique. 
Florent notre écoguide
Réunion avec les membres de l'association «  la Perle de l'Atacora », Parfait en est le président, nous sommes admiratifs de la rigueur de son fonctionnement, l'ami Jean, ancien inspecteur des finances, ne relèvera aucune anomalie dans les comptes! Achat des produits artisanaux faits au village.
Nous reviendrons sur les objectifs de cette assoc. dont 30 familles sont adhérentes.
Retour à Natitingou dans un hôtel un peu bruyant mais le débit de l'eau nous permet de faire nos lessives mises à sécher sur le balcon, pas gênés les touristes! Repas au restau tata avec un festin choisi par notre attentionné Hermann: une pierrade de bœuf et de biche! oui môssieu, avec des frites et des pommes dauphines que même on en a pas mangé d'aussi bonnes depuis... longtemps... Le gars Pierre (l'autre) avait amené son Ricard pour l'apéro + quelques béninoises, l'ambiance était au top!

13 janvier : Nouveau chauffeur tout gentil Roméo, nouveau camion plus joli mais on aimait bien l'ancien tout bleu. 400Km à faire avec ravitaillement en vol par Hermann qui nous régale de fruits...


...Arrivée à Abomey, on goûte au lapin local dans un restau-expo-boutique au milieu des arbres où nous laisserons pas mal de francs CFA. Visite du musée avec Pierrette, sémillante jeune femme, qui nous fait découvrir les palais de 2 rois, Ghezo et son fils Glelè. Dans  une 1ère salle, nous pouvons voir les autels portatifs des rois de la dynastie, surmontés du signe distinctif de chacun d‘eux, ainsi que leurs trônes. Dans la cour intérieure se trouve un temple enduit de sang humain (on ne peut y entrer mais nous pénétrerons (attention la tête !) dans la chambre où est inhumé Glelè, accompagné de 41 de ses femmes (on n’a jamais retrouvé l’endroit exact de sa tombe). Tous les 5 jours un repas lui est servi, mais faute de jeunes filles certifiées vierges, ce sont des femmes ménopausées qui assurent le service, c’est plus prudent ! Pierrette mène la visite : « allez, on évolue ! les courts devant, les élancés derrière ! ». Nous ne verrons que 2 palais car Béhanzin a mis le feu à Abomey en 1892 avant son occupation par l’armée française dirigée par le Général Dodds. Il reste aujourd’hui 2 rois à Abomey qui se disputent la légitimité (ça vous rappelle rien?).
Arrivée à Possotomé à l'hôtel village Ahémé au bord du lac du même nom... Superbe site très romantique, dîner au crépuscule, commandes de vêtements avec notre tailleur qui devra y passer la nuit...


14 janvier : Départ en barque sur le lac avec nos 2 pêcheurs-guides, le nôtre s'appelle Lucien, mais une voie d'eau nous ramène au bord pour changer de navire, même pas peur...

Après le cours et l'observation du lancer de filet épervier, chacun s'y colle avec plus ou moins de bonheur, le plus beau lancer: Raoul, meilleurs pêcheurs: Marie-Odile et Vincent, mais qu'on se rassure, notre pêche n'étant pas miraculeuse Préfet, le restaurateur, pourvoira au repas... Faisons connaissance de l'avenir dynamique du Benin en la personne de Vivien, ado de 14 ans déjà bien impliqué dans le commerce local!

Raoul champion du lancé d'épervier
Retour à l'hôtel avec un détour chez un sculpteur sur bois de talent, on se laisse tenter...

 Visite guidée par Lucien qui a changé de casquette et nous fait découvrir le culte Vodoun (ou Vaudou) difficile pour nous occidentaux de tout comprendre mais Hermann clarifiera le soir... Lucien nous emmène à un rassemblement étonnant: Les gardiens de la nuit, sorte de ballet d'esprits tournoyants (une rubrique va être consacrée au Vodoun).

 

15 janvier Départ pour Kpetou, embarquement sur 4 pirogues avec les jeunes du village pour notre compensation carbone, avion + minibus y'avait gros à compenser, alors pas d'hésitation on s'y colle: 600 palétuviers divisés par 12 soit 50 chacun !...

... Mais sans vouloir faire la rapporteuse il paraît que Nelly a du s'activer pour pallier l'incompétence de sa moitié qui baillait aux corneilles (plutôt aux aigrettes dans la mangrove...)

 Retour au village, les femmes et les enfants (c'est samedi) s'activent pour nous tisser des nattes, nous goûtons à l'alcool distillé à partir du vin de palme (grosse discussion, les poivrots connaisseurs finiront par tomber d'accord: on dirait du marc!) On est allé nous cueillir des noix de coco, chacun la sienne, le jus est rafraîchissant. Chorale improvisée des filles et des enfants, la colonisation a laissé des traces: sur l'air de frère Jacques nous faisons un canon avec d'autres paroles: à l'école on travaille, jamais la paresse, travaillons... On a même dansé la capucine youh!!!
Départ en vedette pour l'île au sel sur le fleuve Mono jusqu'à son embouchure « la Bouche du Roi », pique-nique de rêve: poisson « demoiselle » et gambas grillés avec galettes de maïs et ananas, Hermann tu nous gâtes... Bain dans le golfe de Guinée, l'eau est à 24°selon les uns + selon les autres...
Raoul est formel, Chantal ne s'était pas baignée depuis au moins 15 ans et elle en redemande... Notre Marie-Ange est restée sur le sable, elle jure que si elle avait eu son maillot elle aurait fait trempette, t'y crois Pierre (l'autre)? Retour par le même chemin fluvial, couverts par le bruit du moteur nous en profitons pour composer notre chanson à la gloire d'Hermann, messieurs, un seul homme nous aidera dans l'entreprise j'ai nommé : Pierre (l'autre)! Arrivée à « Grand-Popo », ce nom a bien fait rire les potaches que nous sommes encore, y'a même eu des rapprochements (de très mauvais goût) faits avec les victimes de la tourista. Enfin un peu de sérieux les jeunes! Installation dans les petits bungalows de l'hôtel Awalé, répette de la chanson avant le dîner, coup de chaud qui nous a fait mesurer que la saison humide doit être difficile pour nous (Jean-Pierre a côtoyé les béninoises dans le frigo, il y serait encore si on l'avait laissé faire...) Prestation de la chorale des joyeuses pintades et des phacochères en l'honneur de notre super guide, j'ai nommé Hermann, aussi ému que nous!!! Dernière nuit...

16 Janvier : Balade au bord de la mer avant le petit déjeuner. Magnifique lumière qui nous rend déjà nostalgiques de ce pays...

... Marché au village de Komé, où nous trouvons épices, noix de cajou, cuvettes en inox (une idée des ménagères...) couteaux, tissus etc... Que du pratique, on est pas des touristes à la noix, nous! 

Arrivés à Ouidah nous visitons le fort portugais qui fera l'objet d'un autre écrit, empruntons la route des esclaves pour aller à la Porte du non retour, symbolisée par un monument érigé sur la plage: séquence émotion! Retrouvailles bien sympathiques avec Gautier au restau. Échanges sur Eco-Benin (autre article plus précis) plats de bar et baracouda délicieux, et renvoi de notre grande satisfaction pour l'organisation du voyage et la qualité de notre guide. Nouvelle prestation de la chorale, re-séquence émotion et photo souvenir. 


 Retour à Cotonou, arrêt au marché Dantkopa et dans un centre artisanal pour vider nos poches des derniers francs, nous quittons nos shorts pour des vêtements adaptés à notre terre natale, derniers repas en commun(un sandwich-kébab bien nourrissant et très bon) adieux à Gautier et Hermann qui nous accompagnera jusqu'au bout... Re-re séquence émotion!!!


Un bien beau voyage... Chacun pourra mettre sur le blog ses impressions et ses commentaires et compléter ce résumé de notre escapade en terre béninoise.

VOICI UN DIAPORAMA, VOUS POUVEZ FAIRE DÉFILER CELUI-CI EN PLEIN ÉCRAN, EN CLIQUANT SUR LA PHOTO CI-DESSOUS PUIS SUR SUR "PLEIN ECRAN" EN HAUT À GAUCHE DE LA NOUVELLE FENÊTRE

Quelques observations en vrac

Quand un Béninois dit « mon fils », ce n’est pas forcément lui qui l’a engendré ! Nous avons compris que c’est parfois une expression d’affection et d’admiration, de même que le père est le géniteur mais le papa est le « père de cœur ».

Le claquement des doigts avec la poignée de main : complicité  entre 2 hommes ou 2 femmes mais sens tout autre entre personnes de sexe opposé.


Le lavage des mains : on prend de l’eau avec la main droite et on se frotte les mains en dehors de la cuvette. (ce qui permet à 14 personnes de se laver avec 2 litres maxi).


Milan noir
Il existe au Bénin des poulets roses et même fuchsia ! Oui, oui ! En réalité on teint les poussins en rose pour empêcher le milan noir de les emporter pour les manger.




Dans certains villages que nous avons visités, le rite de la circoncision permet aux jeunes hommes de 25 à 30 ans d’entrer dans l’âge adulte. C’est une grande cérémonie et ceux qui s’y soustrairaient seraient considérés comme des peureux  et donc des incapables! Par contre l’excision est aujourd’hui interdite par la loi.

Cartes de notre périple, pas très justes... cliquez sur celles-ci pour les voir en plein écran